Les chantiers qui ont lieu sur la voie publique peuvent représenter de réels dangers tels que la modification du nombre de voix, la suppression de la bande d’arrêt d’urgence, des changements de vitesse, des déviations…
Ainsi, il faut effectuer la meilleure prévention routière possible afin de préserver la sécurité de tout utilisateur.
Qu’en est-il de la sécurité des chantiers sur autoroutes, routes partagées ou voies à double sens ?
Grâce à leur expertise, les équipes de Caupamat vous exposent aujourd’hui toute la sécurisation à mettre en place pour protéger au maximum les usagers de la chaussée ainsi que les agents des travaux. Suivez le guide !
Rappel des différents types de routes
Reprenons les caractéristiques et limites de vitesse de chaque voie pour mettre en contexte chacun de vos chantiers.
Autoroute
Ce sont de larges voies strictement réservées à la circulation des véhicules automobiles. Elles sont protégées, à chaussées séparées donc sans croisement ni passage à niveau.
La limitation de vitesse y oscille entre 110 en cas de pluie, à 130 km/h par temps sec.
Route partagée
Souvent implantée en milieu urbain, c’est une route où la chaussée est partagée entre divers types d’utilisateurs : véhicules motorisés, cyclistes et parfois même piétons. Ainsi les règles de circulation diffèrent du cadre général. Vitesse 20 km/h.
Voies à double sens
Appelées aussi routes bidirectionnelles, elles sont l’un des types de voies les plus courantes. En effet, elles caractérisent souvent les routes d’agglomération, les nationales et départementales.
Elles séparent les deux sens de circulation uniquement par un marquage au sol : ligne blanche, continue ou non.
En agglomération, la vitesse varie de 30km/h pour des zones de danger, à 50km/h généralement.
Hors agglomération, elles sont limitées à 80 km/h voire 90 km/h en cas de doubles voies pour un même sens de circulation.
La sécurisation d’un chantier
Afin de mettre en sûreté chaque personne traversant ou intervenant sur les travaux, nous avons regroupé les principales informations de sécurisation et de signalisation d’un chantier sur route.
La signalisation verticale et temporaire
Avant démarrage du chantier, il faut veiller à repérer les zones critiques, masquer les panneaux existants en cas de déviation ou changement de vitesse. La signalisation peut être traditionnelle, lumineuse ou mixte.
Les panneaux temporaires doivent avoir une certaine distance d’écart entre eux. Ainsi entre les panneaux de chantier, de réglementation de vitesse et de redirection :
- En agglomération : un espace de 10m est requis.
- Sur une route bidirectionnelle : 100m sont nécessaires.
- Et sur autoroutes et chaussées séparées : c’est un espacement de 200m.
Il existe trois catégories obligatoires de signalétique d’un chantier :
- La signalisation d’approche est constituée de panneaux de type AK (danger temporaire : chantier, feu…), KD 10 (réduction de voie), B3 (interdiction de dépasser) et B14 (limitation de vitesse) ainsi que le panonceau KM1 (précision de la distance).
- La signalisation de position qui comprend un biseau de raccordement et le balisage protégeant le chantier.
- La signalisation de fin de prescription est toujours indiquée par le panneau B 31. Ce panneau doit indiquer clairement « fin de chantier » ou « fin de travaux » pour tous les types de voies.
Dans tous les cas, un panneau s’installe :
- 300m avant la zone pour indiquer une zone de travaux proche.
- 200m avant la zone pour préciser une modification de la voirie.
- 100m avant la zone pour informer d’une limitation de vitesse à adopter.
- Entre 30 et 50 m avant le chantier afin de signaler une zone de travaux aux piétons, typiquement en cas de route partagée.
Pour en savoir plus, référez-vous à notre article sur la signalisation d’un chantier fixe et mobile.
Attention, en cas de chantier de nuit notamment, veillez à implanter un dispositif lumineux et réfléchissant.
En cas de blocage de l’une des 2 voies d’une route à double sens, vous devez installer un alternat. Il se choisit en fonction du trafic et selon la longueur du chantier :
- Pour un chantier de 50m de long ou moins : de simples panneaux temporaires d’indication peuvent suffire.
- Pour un chantier de plus de 500m de long et 800 véhicules/heure : des feux tricolores autonomes sont nécessaires.
- Pour un chantier de moins de 1200m de long et un trafic de 1000 voitures/heure au maximum : deux ouvriers avec communication radio sont préconisés.
Bien sûr, n’oubliez pas vos fixations et supports !
Le balisage
Il doit être longitudinal et si possible en retrait du marquage.
Ce sont généralement des plots K5. Pensez à installer des balises d’alignement type K5c, double face pour route bidirectionnelle.
Implémentez aussi des dispositifs de retenue comme des séparateurs de voies, notamment sur autoroute où la vitesse augmente le danger. Ils sont lestables selon la zone à baliser.
Le marquage au sol
Avec des peintures à haute performance, nous vous garantissons une visibilité sans faille sur la route pour tous les usagers.
Le marquage au sol attire l’œil des passants rapidement, il est idéal pour informer les modifications de voies de circulation pour tout chantier se trouvant sur une route.
Nos peintures sont certifiées NF, pour tout marquage temporaire, sélectionnez la couleur jaune.
Vous avez un chantier qui concerne une autoroute, une route partagée ou une voie à double sens ?
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