Il n’est plus à démontrer que le vélo présente des avantages à de nombreux niveaux : santé, écologie, attractivité des villes, mobilité, emplois…
Avec 18 848 km d’itinéraires aménagés pour les cyclistes en 2021, la France souhaite atteindre 25 587 km en 2030.
Selon le Code de la route, les cyclistes font partie de la catégorie d’usagers les plus vulnérables, juste après les piétons. Ainsi, le cadre réglementaire pour les infrastructures dédiées aux cyclistes est bien étoffé !
Caupamat vous aide à identifier les essentiels du marquage au sol selon le type de voie, en section courante !
Les bases du marquage au sol pour les vélos
Les couleurs
Le respect du code couleur est primordial pour plus de lisibilité et de sécurité. Le marquage est blanc (RAL 9016), symbole de la signalisation permanente sur chaussée. Il est utilisé aussi pour les figurines vélo, les flèches directionnelles et les lignes.
La figurine vélo
Le symbole pour caractériser un aménagement cyclable représente un cycliste de profil regardant vers la gauche. Il est donc blanc et mesure 0,80 x 1,28 m.
Il doit être orienté dans le sens de circulation cyclable (la tête vers le haut).
La figurine se retrouve en entrée et en sortie d’aménagement, ainsi que de carrefour. En section courante (hors points singuliers et intersections), il convient de la répliquer à une certaine régularité.
Les lignes
Elles sont continues ou discontinues. Par convention, les tirets et intervalles de ces voies sont des multiples ou sous-multiples de 13 m. La largeur des lignes est définie en fonction du type de route. Ainsi, de manière générale, la largeur est de 6 cm sur les routes importantes, 5 cm sur les autres routes et 3 cm sur les pistes cyclables.
En cas de chantier
La signalisation temporaire doit être adaptée, cohérente, crédible et lisible.
Afin de protéger les cyclistes pendant des travaux de voieries, la signalisation obligatoire s’établit en trois étapes :
- Signalisation de danger temporaire, placée en amont du chantier pour l’approche. Ce sont des panneaux de type AK.
- Signalisation de position, située aux abords du chantier. Son objectif est de baliser, diriger et guider les usagers. Ici des cônes K5A des séparateurs plastiques ou des blocs GBA béton seront de mise ! Il faut y ajouter des marquages jaunes temporaires et des panneaux à fond jaune comme le KC1 ou les KD8, K9 et KD10 pour rediriger de façon sécurisée les usagers à vélo.
- Signalisation de fin de prescription : à la fin du chantier. Généralement indiquée par le panneau B31.
Dans tous les cas, l’objectif est de trouver un juste compromis entre le coût du marquage et le cadre dans lequel l’aménagement se réalise.
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Les différents types de routes cyclables
Le réseau cyclable français présente des types de voies de circulation variés ! Les premières pistes françaises ont vu le jour dans la région de Lille. Depuis, différents aménagements se sont construits :
Piste cyclable
L’article R110-2 du code de la route code de la route précise que c’est une « chaussée exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues, aux cyclomobiles légers et aux engins de déplacement personnel motorisés » (y compris ceux avec assistance électrique).
Elle est idéale et sécurisante puisqu’elle sépare physiquement les cyclistes des autres véhicules : un trottoir, un niveau différent, un terre-plein, des bordures…
C’est un investissement assez lourd pour les collectivités. La répartition des espaces de la rue entre les usagers doit être reconsidérée.
Les pistes cyclables doivent avoir une dimension correspondant aux spécifications : 2,16 m pour une piste à sens unique et 3 m pour une piste cyclable à double voie.
Bande cyclable
Version allégée de la piste, une bande cyclable se caractérise par la présence de la voie de circulation des bicycles sur la chaussée.
Elle est séparée d’un simple marquage au sol : peinture, séparateur, balisage… Le pictogramme représentant un vélo est dessiné sur la route afin de l’identifier.
Moins onéreuse que la piste, elle est également moins sécurisante. Les cyclistes sont exposés aux risques d’ouverture de portières des véhicules stationnés et des angles morts des autobus et poids lourds.
Idéalement, le marquage se fait sur 1,5 m de large mais peut se réduire à 1 m.
Voie mixte bus et vélos
Quand l’espace manque pour dédier une voie aux cyclistes, la cohabitation « bus-vélo » est possible. La vigilance doit être de mise pour suivre leur signalisation respective.
Voie verte
En milieu rural comme urbain, elle a une vocation touristique, mais aussi de loisirs et de déplacements quotidiens des utilisateurs locaux.
Véloroute
Cette chaussée se partage entre les usagers non motorisés : piétons, cyclistes et parfois cavaliers. Les cyclistes n’y ont pas de priorité sur les autres et doivent s’adapter à leur vitesse.
Ce sont des itinéraires dédiés aux cyclistes. D’une moyenne ou longue distance, ils sont également consacrés au tourisme. Les parcours relient les départements et régions entre eux.
Coronapiste
Liées à la crise sanitaire de mars 2020, de nombreuses allées cyclables ont vu le jour à caractère temporaire. Le plus souvent, ce sont des bandes cyclables. Elles sont parfois séparées des voies de circulation motorisées par des potelets provisoires et repérables par des marquages au sol jaunes.
La plupart de ces pistes sont pérennisées depuis, définies par une peinture blanche et une signalisation durable.
La sélection du type de voie cyclable et de son marquage est fonction de l’intensité du trafic, de la vitesse autorisée et du type de voies concernées (en ville ou en rase campagne). Plus la vitesse est élevée et plus la circulation est dense, plus il la séparation entre les cyclistes des véhicules à moteur est recommandée.
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